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"Parler Ardeûné" (alias patois) de Langue Champenoise
Madame "Ramounis" va se coucher. "Zou, c'éto l'heûre !" v "J'enlevo ma bonnet, ma d'vantier et ma caraco." v "Zou la cotte et zou l'jupon !" v "J'éto bin coquine en camisole et culotte fendue !" v "Couche-tu ! J'vas t'tourner l'dos et m'endormi' " --------------------------------------------- |
GROUPE
DE FOLKLORE ARDENNAIS
LE
COSTUME
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Le costume porté par le groupe
folklorique
est un costume de ruraux et de forestiers "pauvres". On ne renouvellait
une
partie de la garde-robe que pour des "grandes occasions" (noces,
grandes
fêtes) ou quand les habits étaient trop usagés pour
rester
"présentables". Alors la tenue passait à l'usage du
quotidien.
Pour nos anciens Ramounis, pas de costumes uniquement destinés
à
la fête. On "n'avait pas les moyens" de "laisser dormir" cet
argent-là.
Ce costume est celui que portaient nos
"anciens"
dans les années 1850-1900.Jusqu'en 1870, le costume a peu évolué. Après 1870, des changements se font jour en ce qui concerne la disparition progressive de la coiffe des femmes. En 1914, il doit n'en rester que de très rares car on n'en voit plus sur les cartes postales. La cotte (jupe) se raccourcira progressivement dans les années 1930-1940 sous l'influence de "la mode". Le jupon laissera la place à la combinaison, .... Les années 1940-1950 auront raison de tous les éléments vestimentaires anciens qui avaient subsisté jusque là. Casquette wallonne Mouchoir de cou Chemise à "pagnot" Gilet sans manches Veste (ne figure pas sur cette photo) Ceinture de flanelle Gants (ne figurent pas sur cette photo) Culotte de velours avec bretelles Bas de laine Sabots de bois ou souliers ou brodequins Le costume masculin a
évolué
à l'occasion des guerres (les hommes qui étaient
mobilisés
rencontraient des hommes d'autres régions). Le trousseau fournit
par
l'armée a apporté des "nouveautés" :
caleçon
puis slip, chemise sans "pagnot", chaussures de cuir, ... La mode et
les obligations
professionnelles ont fait le reste.
Coiffe ronde Mouchoir de cou Châle (ne figure pas sur cette photo) Camisole Caraco Gants - Mitaines (ne figurent pas sur cette photo) Pélerine (ne figure pas sur cette photo) Devantier Cotte Jupon Culotte fendue "Ferloques" (ne figurent pas sur la photo) Bas Sabots de bois ou souliers La tenue des femmes a commencé à évoluer à partir de 1870. La coiffe puis le mouchoir de cou disparaissent purement et simplement avant les années 1920. Les cheveux, gardés longs, sont noués en chignon. La mode apportée par les colporteurs et autres commerçants ambulants, révélée par les habitants un peu aisés des gros bourgs fera aussi changer bien des choses pour les femmes. Le corsage remplacera le caraco et la culotte fendue disparaîtra au profit de la culotte de coton. <TROUSSEAU>
<HAUT DE PAGE> <MENUS>
LE TROUSSEAU FAMILIAL
La vie est très cloisonnée
dans
les familles quant aux tâches à accomplir :
ELEMENTS
DE COSTUMES
Les tissus les plus utilisés pour l'habillement sont : le lin ou le coton, le velours à grosses ou petites côtes, le drap et les tricots, le plus souvent de laine. On teignait ces laines avec des colorants naturels. Les femmes et les filles se doivent de savoir coudre, broder, raccommoder, couper, monter ... pour le travail du trousseau. Il faut avoir des camisoles, des chemises, des cottes, du linge de maison, des draps, des édredons, du linge de toilette, ... pour garnir "honnêtement" l'armoire de la maison. Il faut aussi, très régulièrement, ravauder, recoudre les boutons, consolider, ... car tout ce qui fragilise l'habit est réparé immédiatement pour éviter de le voir s'abimer prématurément ! On ne jette pas ce qui peut encore être porté. On refait tout ce qui est usagé, on l'utilise à d'autres choses, on passe aux plus jeunes ce qui vient des aînés, on détricote, on nettoie et on retricote ... On ne gaspille pas ! Quand les femmes âgées ne savent plus faire les tâches lourdes (aller aux champs, au bois, faire la lessive, ...) elles restent à la maison et cousent, brodent, tricotent. A la veillée, après le souper, les femmes et les filles brodent, cousent, travaillent au crochet ou tricotent pour entretenir le linge, le transformer quand les enfants grandissent, constituer le trousseau avant le mariage, broder les initiales en bas de certains habits, sur les nappes et les draps, ... On achète les aiguilles, le fil, les tissus sur les marchés ou à des colporteurs qui apporteront un jour des images de mode qui amèneront l'habit à évoluer et à passer de celui que portaient les "Ramounis" des années 1850 à celui qui est le nôtre aujourd'hui. CASQUETTE Les hommes portaient la casquette wallonne. Elle
était
souvent de couleur noire ... c'était moins salissant et on
pouvait
la teindre facilement.
Il semblerait que les hommes portaient aussi un bonnet de laine de forme pointue, un peu comme un bonnet de nuit. Ce devait être plus chaud l'hiver quand il faut travailler au bois sous la neige. COIFFE ( n f ) Jusqu'en
1870-1880, les femmes portent la coiffe
ronde. En principe, aucun cheveu ne devait en dépasser ...
ça
faisait "femme de mauvaise vie". Elle se fixe sous les cheveux
par
un galon. Elle est bordée d'une dentelle très
légère.
La coiffe disparaîtra progressivement dans les Ardennes à partir de cette période. On peut dire que ce type de coiffe a totalement disparu après la guerre de 1914-1918. Ensuite, les femmes portent les cheveux nus, sauf pour aller à l'église (messe, mariages, enterrements, ...) où elles DOIVENT être couvertes. Apparaît donc le chapeau ! Pour le deuil, on verra même porter des voilettes noires qui cachent le visage. <COSTUME MASCULIN> <COSTUME FEMININ> <COSTUME ENFANT> <TROUSSEAU> <HAUT DE PAGE> <MENUS> MOUCHOIR
DE COU
HOMME
C'est un simple "mouchoir bleu" ou un foulard triangulaire noir en coton plié plusieurs fois sur lui-même qui sert de tour de cou. Il protège du froid en hiver et absorbe la sueur en été. MOUCHOIR DE COU FEMME Il est fait d'un coton noir plus fin que celui des hommes. Il est aussi bordé d'une dentelle noire qui le rend un peu moins sévère, un peu plus "coquet". Il disparaît en même temps que la coiffe. Très certainement avec la modification du caraco qui devient "chemisier" fermé ras du cou. CHALE ( n m ) C'est
" l'habit de dessus " en hiver pour les femmes. Il est fabriqué
au
crochet par les femmes âgées ou coupé dans des
pièces
de drap. Il est facile à mettre et à enlever pour sortir
et
entrer souvent. Pour les tâches qui exigent les mains libres, il
est
noué dans le dos ou fixé avec une épingle ou une
broche.
Certaines grand-mères étaient de véritables artistes au crochet. Elles réalisaient, en laine ou en coton, les châles des femmes et des filles mais aussi les napperons que les uns et les autres ont pu retrouver dans les maisons et greniers familiaux après le décès des anciens. Les travaux d'aiguilles se perdent ; pourtant ils avaient une valeur que n'auront jamais les produits manufacturés : l'unicité de l'OEUVRE D'ART ! <COSTUME MASCULIN> <COSTUME FEMININ> <COSTUME ENFANT> <TROUSSEAU> <HAUT DE PAGE> <MENUS> CHEMISE
A "PAGNOT"
C'est la chemise d'homme par excellence. Elle sert à tout : chemise de jour, culotte (pas de slip, à l'époque !) et chemise de nuit ! Elle a un "pagnot" (certains écrivent "paniau"), c'est à dire un pan arrière plus long que le pan avant. Le "pagnot" descend à une main, une main et demi du pli du genou, se tire à l'entre-jambes pour "emballer" le bas-ventre en recouvrement du pan avant. Ce "pagnot" portait les initiales brodées en rouge du propriétaire de la chemise. Histoire "chaude" : Pourquoi le pan arrière de la chemise à "pagnot" est-il plus long que celui de devant ? Réponse ardennaise : "Pas'qu'y fallo puc' de torchon pou' emballèye deux jambons qu'un saucisson." (Traduction : "Parce qu'il faut plus de linge pour emballer deux jambons qu'un saucisson.") GILET On
retrouve
cet attribut masculin dans beaucoup de régions. Il était
porté,
plus ou moins élaboré, plus ou moins brodé, sur le
dos
de toutes les classes sociales. Son utilité ? Certainement
garder
la chaleur humaine au niveau du thorax. On y rangeait, accrochée
à
une chaîne, la montre de gousset, la montre-oignon.
CAMISOLE ( n f ) La camisole est une chemise "de dessous", un "vêtement de peau". C'est la chemise de coton fin que la femme porte à même la peau (on ne porte pas de soutien-gorge !). Elle est souvent pourvue d'une ouverture boutonnée sur le devant. La camisole peut être simple ou décorée de broderies blanches ou de couleur, de festons. CHEMISE DE JOUR Elle est soit en coton fin ou
épais, soit en lainage. Elle se met, suivant la saison, en un ou
plusieurs exemplaires sur la camisole pour protéger du froid.
Elle peut avoir des bras ou des bretelles.
CHEMISE DE NUIT Chemise à manches longues ou courtes, en lin ou en coton, elle vêt les femmes la nuit. Les hommes portaient aussi des chemises de nuit (souvent en lin !) ou des chemises à pagnot. CARACO ( n m ) C'est l'équivalent du
chemisier.
Il est assez ample, de tissu coloré. C'est le vêtement "de
dessus"
de la femme. Entre le caraco et la camisole, une ou plusieurs camisoles
chaudes
peuvent prendre place en hiver car, s'il ne fait pas chaud dehors, les
maisons
ne sont pas à la température que nous connaissons de nos
jours
et il faut se protéger !
Comme la camisole, il est boutonné sur le devant. Cela permettait à la femme de nourrir plus facilement son bébé au sein, ce qui était la pratique la plus répandue d'allaitement. VESTE Les hommes portaient une veste de drap assez courte, droite, avec des poches plaquées. Cette veste constituait un vêtement chaud que l'on portait surtout à la mauvaise saison. PELERINE Immense cape de drap lourd, elle
protégeait
l'homme comme la femme à la mauvaise saison contre les
méfaits
de la pluie, du vent et de la neige. Elle devait rendre
fantômatique
la silhouette des gens qui sortaient ainsi habillés la nuit, une
lanterne
à la main.
Elle
est
portée
exclusivement par les hommes. C'est un "vêtement" de travail.
Elle
se porte autour de la taille, bien serrée, elle tient les
"reins"
au chaud. En fait, elle a deux actions combinées : le maintien
de
la colonne lombaire lors des travaux difficiles aux champs ou aux bois
et
la conservation de la chaleur au niveau des muscles du dos. L'homme met
la
ceinture de flanelle sur la ceinture de pantalon le matin avant de
partir
travailler et l'enlève le soir en rentrant pour le souper. Les
travaux
qu'il accomplira en veillée ne la nécessitent pas.
<COSTUME MASCULIN> <COSTUME FEMININ> <COSTUME ENFANT> <TROUSSEAU> <HAUT DE PAGE> <MENUS> DEVANTIER
(
n m )
C'est le tablier des femmes. Il ne protège que la cotte (voir ci-dessous), pas le buste. C'est un simple panneau de tissu serré par deux rubans noués dans le dos. Quand la famille avait un peu "d'aise", le devantier s'ornait d'un ou plusieurs rangs de replis. Les familles les plus modestes n'utilisaient de tissu que ce qui était nécessaire à l'utilité et à "la bonne tenue" sociale. COTTE ( n f ) Maintenant, on dit une jupe longue. La
cotte
est constituée d'une pièce rectangulaire de tissu, cousue
en
forme de tube cylindrique qui descend jusqu'au niveau de la cheville.
On
ne doit pas voir le mollet ! La ceinture est munie de deux coulisses
qu'il
suffit de tirer pour les serrer et les nouer sur le ventre d'un "flot"
(noeud
en boucles) plus ou moins long.
La cotte est la même pour la femme jeune (encore mince), la femme enceinte et la femme mûre (ayant très souvent eu de nombreux enfants) un peu plus enveloppée. La différence, c'est le serrage ! TABLIER Les filles impubères portent des tabliers très souvent fermés dans le dos. Ce sont des habits mi-longs. Il est admis que l'on voie le mollet des petites filles mais pas celui des femmes ou des jeunes filles ! Ces tabliers sont souvent de couleurs plus vives que celles portées par les adultes. CULOTTE DE VELOURS Les hommes portent un pantalon de gros
velours
pour aller au travail. Ce vêtement est solide pour les travaux
des
champs et de la forêt, il est chaud pour l'hiver et il dure
longtemps.
Cette culotte est ouverte sur le devant par une braguette (la brâyette) à boutons. Une paire de solides bretelles la tient fermement et une ceinture de cuir vient souvent compléter la tenue. Dans ce cas-là, la ceinture vient se serrer par-dessus la ceinture de flanelle ! Si la famille a "un peu d'aise", un homme peut posséder une culotte de velours plus fin mais elle servira d'abord pour les dimanches, les fêtes et les cérémonies. JUPON Chaque femme possède
plusieurs
jupons. Elle en utilise un aux beaux jours et les autres viennent en
hiver
ajouter à la conservation de la chaleur sous la cotte.
Le jupon principal est en coton blanc, il est souvent brodé et orné de dentelles en plus ou moins grand nombre, suivant l'aisance de la famille. Les jupons du dessous sont simples. Ils ne doivent répondre qu'à une nécessité de conservation calorique ! En été, quand il fait très chaud, il n'était pas rare qu'une femme, quand elle travaillait avec sa famille dans les champs (donc hors des vues étrangères) se mette en jupon et en camisole pour "économiser" la cotte et le caraco. CULOTTE FENDUE Les
femmes
portent la culotte fendue. Il s'agit de deux jambes de tissu descendant
jusqu'aux
genoux cousues sur une ceinture mais non reliées à
l'entre-jambes.
Elle permettait aux femmes d'uriner en position debout ! La
contrepartie,
"c'éto l'froyon qu'y
fallo traitèye
en s'frottant les cuisses aveu un bon bout d'lard gras." (Traduction
: "C'était l'irritation du haut des cuisses qu'il fallait
soigner
en frottant avec une tranche de lard gras.)
"FERLOQUES" C'est
le domaine ultra-secret et archi-tabou ! On n'en parle pas devant les
enfants, pas "en société", on utilise pour en parler un
langage codé ("le mois", "les choses", "on se voit", "elle ne
s'est pas vue depuis X semaines", ...). Le linge ne doit pas être
vu, on le cache, propre ou sali !
Pour garnir les "ferloques" (vous avez compris qu'il s'agit des garnitures périodiques !), on utilisait les vieux tissus de coton qui ne pouvaient plus servir à autre chose ! Nous non plus, nous ne vous les montrerons pas ... parce qu'on n'en a pas à montrer ! BAS - MI-BAS - CHAUSSONS DE SABOTS Le
plus
souvent, ils étaient tricotés à la maison par les
grand-mères
avec du coton ou de la laine. Une paire de bas coûtait cher.
Alors, il fallait les
ménager, les ravauder (les réparer) et retricoter les
parties
plus fragiles (pointes et talons en particulier)
régulièrement. Il était fréquent que les
enfants (et même les adultes ne portent pas de bas en
été ! Les hommes comme les femmes portaient
des mi-bas serrés en haut du mollet ou juste au-dessus du genou.
Pour avoir plus chaud aux pieds et protéger les bas, on mettait des chaussons à l'intérieur des sabots. GANTS - MITAINES Eux aussi sont l'oeuvre des aïeules.
Ils
sont tricotés en laine ou en coton suivant leurs destinations.
Pour
tricoter les doigts, il faut cinq aiguilles ! C'est de l'art ! Il faut
avoir
vu une grand-mère accomplir cette tâche pour en juger.
Dans
les années 1960, la grand-mère paternelle de René
tricotait
encore pulls, gants, chaussettes pour ses petits-enfants !
SABOTS Les
sabots
de bois sont fabriqués au village ou au bourg. Le sabotier,
comme
le maréchal-ferrant, a du "pain sur la planche". On les porte
été
comme hiver, à l'intérieur comme à
l'extérieur.
Au mieux les cuisines sont dallées, au pire, elles sont en terre
battue.
Pour les rendre plus "confortables", on glisse un chausson dans le
sabot,
ou de la paille ou, l'hiver, une poignée de foin pour garder la
chaleur
! Les pieds des gens sont très durs et calleux.
Les enfants, malgré les interdictions des parents jouent avec leurs sabots : ils les lancent ou frappent les pierres du pied mais gare à qui fendra son sabot ! SOULIERS Ils
sont
rares en campagne jusqu'à la fin du 19ème siècle
car
le cuir et la façon coûtent cher ! Et puis, que
voulez-vous
en faire aux champs ou aux bois ? Les jeunes filles rêvent
pourtant
de porter de ces bottines dont le colporteur leur a dit qu'elles
rendent
si fines les chevilles des dames de la ville ! Surtout quand elles
dansent
le Quadrille des Lanciers d'Olivier Métra !
BRODEQUINS Ce sont de fortes chaussures montantes que
l'on
utilise surtout dans les bois surmontées de guêtres. Ils
évitent
les piqûres de vipères, les blessures en passant dans les
ronces,
limitent les risques pour les pieds et surtout permettent de marcher
longtemps
sans trop se fatiguer et sans avoir autant mal aux pieds. Mais il faut
en
prendre soin !
COSTUMES DES ENFANTS HABILLER LES BEBES Commençons par les "affaires" (habits) des bébés. Pendant les premiers mois de sa vie, il n'est pas question de vêtir le bébé comme les autres enfants. Les habits sont simples : * camisole(s) en tissu léger et assez doux comme linge de corps * mouchoir de cou * camisoles de laine pour tenir chaud * bonnet rond avec broderies et dentelles * "brâilles" (couches) en coton : certaines sont très épaisses, elles tiennent lieu de matière absorbante pour l'urine. Pour les laver, on les fait bouillir dans la "bouilleuse". D'autres sont des carrés de coton plus fin pliés en double triangle que l'on attache autour de la taille et dont la troisième pointe va se fermer en passant par l'entrejambe en forme de culotte. * jupes pour filles et garçons pendant les deux ou trois premières années. EMMAILLOTE ! Comme le bébé est trop fragile pour "se tenir tout seul" alors on l'emmaillote, on le lange ! Les enfants ont été ainsi "traités" jusque vers 1970 ! Une fois habillé, on l'emballe dans un "carcan" de tissu :
Emmailloter un bébé, c'est tout un art ! La mère l'apprend à sa fille qui l'apprendra à ses filles, etc ... Ainsi équipé, il est vrai qu'il "tient tout seul" mais au prix d'un manque de liberté de se mouvoir ! JUSQU'A 2 OU 3 ANS, garçons et filles sont vêtus de jupes et jupons : c'est plus facile pour les changer ! Ensuite, on les différencie. COSTUME DU GARÇONNET C'est la puberté qui va déterminer l'âge du passage de la tenue de garçonnet à celle de l'adulte. Chez le garçon, la différence vestimentaire est peu marquée. La culotte seule est différente : elle est plus courte et se ferme sous le genou avec une boucle. Le bas de cette culotte couvre le haut des bas. Les petits garçons vont tête nue ou couverte d'un bonnet de forme pointue (un peu comme un bonnet de nuit). COSTUME DE LA FILLETTE Pour la fille comme pour le garçon, la puberté va déterminer le changement dans le costume. La petite fille porte cotte et jupon à mi-mollet. Chez la fille pubère et la femme, il est impudique de dévoiler le mollet. La fillette ne porte pas de devantier mais un tablier fermé de bas en haut dans le dos par une rangée de boutons. Le col rond est garni d'une dentelle ou d'un collet brodé. La taille est souvent serrée par un "flot" (ruban noué en boucles). La fillette porte un bonnet rond différent de celui des femmes. On peut laisser voir quelques cheveux ... mais pas tous ! <COSTUME MASCULIN> <COSTUME FEMININ> <TROUSSEAU> <HAUT DE PAGE> <MENUS> |
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dans cette page 2 entrées possibles Costume par sexe et âge
Costume par pièces Monsieur "Ramounis" passe au lit " Allèye ! Demain, y'auré co yauqu' à fêr' " v " La veillèye è té bonne ! V " Anui, y'avo co bin travaillèye ! " V " Wouèt mi bin ! J'so co bel houm' " V " J'rêvo co éveillèye ! V " Allèye ! Dans les toiles ! Bonn'neu, ma boun'. " |